Sorciers et Moldus
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 à m'approcher, on peut se brûler les doigts ♣ Lugh L.

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Felicity I. Campbell

Felicity I. Campbell

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MessageSujet: à m'approcher, on peut se brûler les doigts ♣ Lugh L.   à m'approcher, on peut se brûler les doigts ♣ Lugh L. EmptyMar 19 Juin - 0:35

    Je quittais la maison des Potters. Ma journée avait été longue et j'étais fatiguée, la faute au coup sur la tête que j'avais pris. J'en avais encore la tête qui tournait. Mais je refusais d'abuser plus longtemps de la gentillesse des Potters. J'ai regardé leurs enfants, vu leur famille... Je ne voulais pas être un élément perturbateur. Les familles de ce genre méritaient un peu de paix et je souhaitais leur en offrir en guise de remerciements.
    Donc oui, malgré mon état douteux, je décidais de les quitter. Nerveusement, j'étais à vif et je me sentais incapable de me concentrer sur autre chose que sur les visages de ces idiots de soulards mangemorts. J'étais furieuse. Agacée par leurs insultes quant à la mort de mon père. Mais en fait, ce qui m'énervait le plus, c'était de n'avoir rien pu faire alors que j'aurais dû faire justice à mon père.

    Je m'emportais. Il fallait que je me calme si je voulais éviter des problèmes supplémentaires. Je trainais dans les rues, sachant pertinemment que vu mon état, je serais incapable de transplaner jusqu'au HellFire Bay en Écosse. Le pire était sûrement de n'avoir sur moi que des mornilles et des dollars ; pas le plus pratique pour se payer quoique ce soit dans le coin. Mais même là, je préférais cent fois être ici plutôt que de retourner chez mon beau-père. C'était ma mort sinon. Enfin, j'avais la « chance » d'avoir un pasteur pour beau-père donc pour le peu qu'il respecterait les commandements religieux, il ne pouvait me tuer...
    Qu'importait : il était dans tous les cas exclus de se retrouver aux États-Unis.

    Je me retrouvais dans des petites ruelles qui n'avaient rien de rassurant pour une jeune femme, quand bien même fut-elle une sorcière. Un crétin eut l'idée de me prendre par le bras pour me demander Merlin sait quoi. Je le fusillais du regard, épuisée des rencontres du type mais ce fut encore une très vilaine idée. J'avais aussitôt mis le feu à une poubelle alentours et si j'ai pu m'échapper, c'est simplement parce qu'il était occupé à fuir loin de moi.
    Progressivement, la plupart des visages des rares anonymes dans la rue prenaient les traits des mangemorts qui m'avaient chassée plus tôt de ça. C'était officiel : je devenais folle ! Ma fierté m'interdisais de retourner chez les Potters, aussi étais-je déjà bien trop loin et... faible, même si ça me coûtait de l'admettre.

    Je pensais uniquement aux deux mangemorts si bien que je ne faisais attention à rien : ni à la route, ni à mon état, ni aux gens... et forcément, j'ai percuté quelqu'un de plein fouet comme souvent. Sauf que je suis tombée comme une chiffe mole à terre en grimaçant. Je me mordis la langue à cet instant pour ne pas crier à l'inconnu(e) de faire attention. Mais j'étais en tord...
    Je regardai un instant mes Mornilles que j'avais fait tomber et levai enfin la tête vers la personne percutée avec un soupir.

    FELICITY → « Je suis désolée, j'avais... la tête ailleurs... »

    Je remarquai mon ton las et accusateur mais je ne pouvais revenir en arrière. Je tentai de me relever pour immédiatement retomber sur mon interlocuteur... Je ne m'étais peut-être jamais sentie aussi faible mais jamais aussi honteuse non plus !

    [HJ : je me dis que tu pourrais reconnaitre la monnaie des sorciers non ? ^^]
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Lugh Luper

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MessageSujet: Re: à m'approcher, on peut se brûler les doigts ♣ Lugh L.   à m'approcher, on peut se brûler les doigts ♣ Lugh L. EmptyMar 19 Juin - 11:57

Lugh, comme à son habitude, avait traîné au lit jusque midi. Quand sa mère était venue le secoué, le jeune homme avait tenté de se rendormir en grognant. Cependant, la mère Luper avait finit par obtenir ce qu’elle souhaitait et la tête de son fils émergea de sous les couvertures.

« Ca va, ça va ! J’me lève. »

Grognons, le Junky se passa une main sur le visage, dans le gaz, comme tout les matins. Comme tout les matins, la journée de la veille était floue. Le métisse attendit que sa mère ne quitte la pièce pour s’asseoir. Il tendit la main vers son pantalon de la veille et extirpa un calepin de ses poches. Ah ouais… Aujourd’hui il avait rendez-vous avec Andrew… Ok… Il se leva et fila prendre une douche rapide, ne prenant pas la peine de faire son lit. Quand il revint dans sa chambre, il se prépara hâtivement, enfilant un jean, puis ses baskets. Il passa une chemise sombre et profita de sa solitude pour tirer une pochette de l’endroit où il stockait la drogue qu’il refourguait… Après un moment d’hésitation, il en tira une seconde et se prépara un joint qu’il glissa dans son paquet de cigarette. Fourrant le tout dans la poche de son sweet, le jeune homme descendit prendre le repas avec se famille, n’écoutant que d’une oreille distraite ce qui se disait. Cependant, à peine le repas était il finit qu’il avait ébouriffé les cheveux de la benjamine avant de remonter à l’étage pour passer son sweet avant de sortir.

A peine sortit de la maison, Lugh tira son joint de son paquet et l’alluma d’une main tremblante. Tant que possible, il évitait de fumer chez lui, mais ce n’était pas toujours facile. Quand la première bouffée s’insinua dans ses poumons, il soupira d’aise et enfila sa capuche après avoir seulement glissé ses écouteurs dans ses oreilles. Bon… Qu’il aille trouver Andrew maintenant… Sans un mot, il s’éloigna de chez lui d’un pas rapide. Lorsqu’il tourna au coin de la rue où avait lieu le rendez vous, il ôta un de ses écouteurs. Il n’en fallu pas plus pour qu’il entende l’autre brailler.


« Ice ! C’est pas trop tôt. »
« T’as le fric ? »
« Ouais, ouais. »


Andrew tendit l’argent à Lugh qui n’eut besoin que d’un coup d’œil pour évaluer la somme. Il pris une nouvelle bouffer de son joint dont il recracha la fumé au visage de son client tout en le chopant au col.

« Tu te fou de moi Andrew ? Y’a que les deux tiers de la sommes. »
« Non… J’ai pas pus avoir plus, allez soit sympa Ice, fait moi crédit ! »
« Pas question ! »


Il le relâcha, le repoussant pas la même occasion et fit volte face, près à se faire la malle quand la main d’Andrew se posa sur son épaule. Il tremblait… Pas de doute, il était sacrement en manque. Lugh s’immobilisa et jeta un coup d’œil par-dessus son épaule.

« Et si je te file mon téléphone en prime ? »
« Montre… »


Andrew sortit un IPhone de sa poche et le tendit au métisse. Il n’aurait pas de mal à le revendre. Le dealer hocha la tête et empocha le paiement avant de filer sa dose à l’autre Junky, qui le remercia et fila aussitôt. Andrew aurait sûrement droit à au moins une autres dose gratuite… pour son téléphone. Amusé, Lugh tira une nouvelle bouffée de son joint et pris à nouveau son nouveau jouet pour en fouiller le répertoire. Il manqua d’éclater de rire quand il trouva des photos coquines sur l’appareil. Son client allait sûrement regretter de ne plus les avoir. C’est alors qu’il détaillait le contenu du portable qu’un choc se fit sentir, lui échappant l’appareil des mains et le faisant lâcher son joint au sol. Le junky se retrouva au sol. Il regarda la jeune fille qui lui avait atterrit dessus… Mignonne !

« C’est rien, je regardait pas non plus. »

La demoiselle essaya de se relever mais ne parvint qu’à lui retomber dessus. Amusé, il regarda le bazar de ses pièces répandues au sol et il les reconnues presque aussitôt. Amusé, il passa son bras autour de la taille de la jeune fille et les fit se relever tout les deux. Il continua de la maintenir, au moins le temps qu’elle reprenne une certaine stabilité.

« Qu’est ce qui peut mettre dans de tels états une si jolie petite sorcière ? »

Demanda-t-il. Dans le choc, sa capuche avait quitter sa tête, dévoilant ses cheveux en pétard. Attendant la réponse de la jeune femme, il récupéra l’IPhone et le fourra dans sa poche avant de rassembler les biens de la demoiselle. En dernier, il récupéra son joint… qui s’était éteint dans la chute.

« Tu t’es pas fait mal ? »

Lui demanda-t-il d’un ton mi lointain mi charmeur dont il avait le secret.
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Felicity I. Campbell

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MessageSujet: Re: à m'approcher, on peut se brûler les doigts ♣ Lugh L.   à m'approcher, on peut se brûler les doigts ♣ Lugh L. EmptyJeu 21 Juin - 12:42

    J'étais morte de honte. Comme toute écossaise ou personne originaire des îles anglaises, j'avais une fierté plus grande que mes ennuis. Mon orgueil écrasait tout sur son passage normalement et me donnait de la force. Alors me retrouver à la vue de n'importe qui comme ça me rendait folle et le pire dans tout ça, c'est qu'une infime partie de mon être souhaitait avoir de l'aide. Cet esprit de contradiction n'annonçait rien de gérable d'ordinaire pour moi et j'allais encore vouloir en exploser des poubelles et autres pour me calmer nerveusement ! « C’est rien, je regardait pas non plus. » je me sentis presque désolée en entendant ces paroles, moi qui était si irritée à la base. Mais j'avais plus pitié de moi-même pour retomber aussi mollement à peine sur mes jambes.

    Je serais les dents pour ne pas faire une gaffe encore alors que l'inconnu m'aidait gentiment à reprendre pied. Je tâchai du mieux que je pouvais de tenir sur mes jambes cette fois pour ne pas me ridiculiser une fois de plus. J'étais assez minable comme ça sans en rajouter davantage. Ha ! la belle affaire... Même quand je buvais, j'étais dans un meilleur état que celui-ci !
    Je tapotais du pied, concentrée sur ma stabilité. On aurait dit un chat qui découvrait de l'eau givrée pour la première fois. J'étais prête à en vouloir au sol de ne pas être assez droit à mon goût ! La tête baissée vers mes pieds, je la relevai d'un coup en entendant la fin de la phrase de l'inconnu « Qu’est ce qui peut mettre dans de tels états une si jolie petite sorcière ? » Je regardai de nouveau à terre d'un coup, voyant une des pièces encore là : ce garçon avait reconnu la monnaie magique... Ou en tout cas, il savait de toutes les façons que j'étais une sorcière. Pas possible qu'il blaguait. Si ? Je réfléchissais vite et cela n'arrangea pas mon vilain mal de crâne. A tous les cas, j'étais tombée malade en plus de ça. Génial, mais vraiment génial !

    « Tu t’es pas fait mal ? » je ris un peu en entendant ça. J'ignore encore si c'était nerveux ou si la situation rendait vraiment cette phrase comique. Après la journée que je venais de passer, une chute de plus n'était pas grand-chose en fait. Mais je continuais de sourire, un peu amusée.

    FELICITY → « Je crois que je ne suis plus à une blessure près maintenant ! Mais merci, je vais bien maintenant... De toute façon, on ne soigne pas la maladresse ! »

    Bon d'accord, j'étais une vilaine menteuse. Il suffisait de me regarder pour voir que je n'allais pas aussi bien que je le prétendais et la maladresse n'était pas la seule raison de mon état. Mais que devais-je faire ? Demander de l'aide en le suppliant ? Certainement pas ! Mince, j'étais une Campbell et pas des moindres (enfin, ça, je m'en persuadais, sachant que j'étais une des dernières de ma branche). Puis aussi sympa avait-il été, il restait néanmoins un inconnu que j'avais embêté.

    FELICITY → « Par contre, j'espère que je ne t'ai rien fait... A part éteindre ce que tu fumais... »

    Je grimaçai mais regardai fixement ensuite l'objet de forme cylindrique. Quelques secondes plus tard, il se rallumait. Comme quoi, ma tendance à mettre le feu partout avait des avantages.

    FELICITY → « Voilà qui devrait me faire pardonner. Dis-moi... Tu... tu es bien un sorcier ? »

    Demandai-je enfin en hésitant, après tout il possédait des objets électroniques que seuls les moldus et certains nés-moldus s'embarrassaient d'avoir. Je ne voulais pas avoir des soucis avec le ministère encore !
    Je le regardais à nouveau, non pas sans un nouveau sourire amusé : maintenant que je regardais bien, il était complètement décoiffé. Je pinçai mes lèvres pour ne pas rire. Il avait les traits des asiatiques sans pour autant avoir des yeux trop bridés. Elle indiqua ses cheveux avec un hochement de tête.
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MessageSujet: Re: à m'approcher, on peut se brûler les doigts ♣ Lugh L.   à m'approcher, on peut se brûler les doigts ♣ Lugh L. EmptyJeu 21 Juin - 14:38

Lugh avait toujours été quelqu’un de gentil… Peut-être même quelqu’un de charmeur dans certains cas. Et c’est pour ça qu’il aidait cette inconnue au mieux. Qu’elle en profite, après tout, l’esprit du métisse n’était pas encore totalement embrumé. Il l’avait donc aidé à rassembler ses affaires qui s’étaient un peu répandu au sol lors de leur chute, puis, il s’était enquis de son état, à savoir si elle ne s’était pas blessée. Puisqu’elle était en partie tombée par sa faute, il s’en serait voulu qu’elle le soit. Cependant, la jeune femme éclata de rire avant de, finalement dire qu’elle n’était pas à une blessure près. Un des sourcils du garçon se haussa, voulait-elle dire qu’elle avait déjà de nombreuses blessures ? Haussant les épaules, il se dit que, de toute façon, c’était ses affaires à elle. Cependant, la rousse lui dit ensuite qu’on ne pouvait pas soigner la maladresse. Ça, c’était on ne peut plus vrai et c’était bien dommage hélas.

Puis, ce fut au tour de la jeune femme de prendre la parole et de lui demander si elle ne lui avait causé aucun mal. Elle fit un commentaire au sujet de son joint et ce dernier se ralluma, faisant légèrement sursauté le garçon… Remis de ses émotions, ils lui adressa un sourire charmeur et tira une taffe se son mélange avant d’en recracher doucement la fumée. Puis, il entrepris enfin de lui répondre :


« Pas de souci, c’est pas une petite chute qui va me faire grand mal. Je suis quelqu’un de solide… Oh ! Et merci pour le feu… »

Il tira une nouvelle bouffée. Il n’avait pas encore répondu à la question de la jeune femme quand à savoir si il était sorcier, cependant, elle lui indiqua ses cheveux d’un geste de la tête et il profita d’une voiture garée là pour jeté un œil à son rétroviseur… Ah oui ! En effet, il y avait plus sexy comme coiffure. Le joint au coin des lèvres, il remis un minimum ses cheveux en place, juste de quoi être présentable quoi. Puis, il repris la cigarette en main et lui dit simplement :

« Je suis pas un sorcier… enfin si… mais non… Rah ! C’est une longue histoire, disons que mes sœurs sont sorcière, ça te suffit comme ça ? »

Oh oui, c’était une longue histoire. Techniquement, il était un sorcier et sa famille une famille de sang-pur… mais il n’y avait eut que des Crackmol jusqu’à sa sœur Cybelle… Donc oui, c’était un peu compliquer. Cependant, il préférait ne pas trop faire étalage de sa génétique alors il tendit la main à la jeune fille, trouvant qu’il était quand même préférable de se présenter.

« Au fait, je m’appelle Lugh et toi ? »

Par habitude, il ne donna pas son nom de famille. Puis, il proposa ensuite son bras à la jeune fille pour qu’elle puisse y prendre appuis. Après tout, il avait bien vu qu’elle semblait peiner à se tenir debout. La drogue l’avait suffisamment mis dans ses états là pour qu’il puisse le reconnaître chez quelqu’un d’autre. En attendant, Lugh avait un peu de temps devant lui et il était prêt à le consacrer à la jeune fille a qui il proposa de faire quelques pas avec lui, si elle le voulait.

« Tu n’as pas l’accent Anglais, tu n’es pas d’ici, je me trompe ? »

Quoi qu’il en soit, Lugh ne savait plus trop quoi dire d’autre et il voulait continué à discuter. Quoi qu’il en soit il tira une nouvelle taffe de son joint, sachant pertinemment que, d’ici quelques instant il serait finit, il n’aurait alors plus qu’à l’éteindre.
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