Sorciers et Moldus
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -40%
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + ...
Voir le deal
29.99 €

Partagez
 

 Amargura. ~ Pv. Roman.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Ailen Sanchez

Ailen Sanchez

Messages : 8

Amargura. ~ Pv. Roman. Empty
MessageSujet: Amargura. ~ Pv. Roman.   Amargura. ~ Pv. Roman. EmptyDim 1 Juil - 17:23

Depuis maintenant un ans, la jeune femme était sans nouvelle de son père. Il leur envoyait de l'argent afin qu'elles vivent bien, mais elle ne lui avait pas reparlé depuis ce temps. Vivant aujourd'hui dans un Manoir près du centre ville, il faut dire que les deux femmes se faisaient très discrètes. La dernière chose dont souhaitait Ailen, c'était qu'on fasse le lien de son identité. Heureusement pour elle, les photos apparus dans le journal, il y a quatre ans, n'avaient montrés qu'une tête et un visage caché par l'ambassadeur. Ainsi dont, on ne pouvait la reconnaître de par ce fait. Appuyé sur le rebord de la fenêtre, elle se faisait chauffer le visage en pensant a tout ses événements qui avaient bouleversés sa vie. Encore aujourd'hui, elle en voulait à cet homme d'avoir ainsi trahit sa famille. Il avait certes tenté d'appelé plusieurs fois sur son portable, mais elle ne lui avait jamais répondu. Il valait mieux laisser le passé derrière soit sans se retourner quelque fois. Poussant alors un profond soupire de lassitude, elle se releva, en prenant le temps d'observer par l'ouverture, les passants sur la grande allé. Sanchez n'était pas le genre à s’apitoyer sur son sort, mais certaines choses ne pouvaient être oublié aussi facilement. Prenant une grande respiration, elle prit la peine de s'habiller. Une camisole rose pâle, presque blanche, un pantalon moulant noir et comme à son habitude sa veste en cuire. Quittant finalement son havre de paix, elle descendit les escaliers à pas de souris, cherchant sa mère du regard. Elle la trouva finalement bien endormit sur le sofa, une bouteille de bière étalé sur le planche, sans doute tombé dans le sommeil de la femme. Ailen n'était pas en colère pour autant, elle comprenait la douleur de sa mère, bien qu'elle aurait aimé qu'elle soit plus forte. Sans un mot, elle alla à la cuisine, ramassa un linge, et retourna dans le salon afin d'essuyer de le dégât causé par le liquide sur le sol. Une fois fait, elle jeta la bouteille de ver dans la poubelle, pour ensuite rincer le tissu mouillé qui empestait l'alcool. Passant près de sa mère, elle déposa un baiser sur son front, un regard infiniment triste sur la figure. Caressant le visage de cette dernière, elle se réveilla légèrement, en posant ses yeux de chat sur son unique enfant.

    Me soy ( Suis-moi ) ... Chuchota Ailen, à son oreille, en espagnole.


Sans un mot de plus, elle aida sa mère à se relever, et l’amena à l'étage supérieur, dans sa propre chambre à coucher. Elle l'étendit sur son lit et la couvrit machinalement de ces couvertures. Assise sur le bord du lit, elle observait cette femme brisé, impuissante. Comme elle aurait aimé avoir le don de guérir la douleur d'autrui que par un seul toucher. La femme ne prit pas longtemps pour se rendormir, tandis que sa fille l'observait, les larmes aux yeux. Ailen parlait le parler de ce pays, mais avec sa mère, elle utilisait toujours sa langue natale. Même lorsqu'elle parlait Anglais, son accent la mettait souvent mal à l'aise et rendait souvent ses mots incompréhensibles de toute manière. Posant un dernier regard désolé sur sa mère, elle quitta la pièce le cœur lourd, et referma délicatement la porte afin de ne pas la déranger. Jetant ensuite un bref coup d’œil autour d'elle, elle décida finalement qu'il valait mieux aller prendre l'air avant de sombrer une fois de plus dans la déprime. Elle enfila donc ses bottes hautes, prit ses clés et son porte-feuille avant de quitter le domicile familiale. Marchand soudainement dans la rue, elle fouilla alors dans la poche intérieur de sa veste et sortie son paquet de cigarette avant de s'en allumer une et de replacer celui-là là où il était. L'âme en peine, elle ne laissa pourtant rien paraître sur son visage d'ange. Bien que le sourire lui manquait, ce n'était rien d'inhabituel pour qui la connaissait quelque peu. Parcourant les rues, bondé à cette heure, elle ne porta attention à personne et attendait au coin d'une rue de pouvoir traverser cette dernière. Devant elle se dressait un café-bar qu'elle avait aperçu plusieurs fois sans jamais y entré. Elle décida donc de s'y rendre, afin de voir de quel genre d'endroit il s'agissait. Prenant une dernière touche sur sa cigarette, elle la jeta par terre et l'écrasa avec son talon. Elle passa finalement la rue et entra dans le bâtiment, sous les yeux de quelques jeunes hommes. Une fois à l'intérieur, elle passa son regard ébène sur l'assembler. À sa droite, principalement des couples sur les tables du fond qui se dévoraient du regard. À sa gauche, il y des jeunes hommes accompagné de femmes de tout âges.

    Pour une seule personne? Demanda soudainement une voix derrière elle.


Elle se tourna et vit alors une serveuse qui attendait sa réponse. Machinalement, la jeune femme regarda autour d'elle. Il n'y avait pourtant personne d'autre dans les environs. C'était pour le moins une question stupide selon elle, mais elle n'en dit rien. Ayant remarqué son geste, la barmaid se trouva elle-même ridicule et pria finalement la demoiselle de la suivre afin de mettre court à ce malaise. Elle alla s'asseoir là où elle lui avait indiqué, quoiqu'elle n'y resta pas très longtemps, préférant par la suite aller directement prendre un siège au bar. D'un geste de la main, elle commanda un ver, qu'elle cala aussitôt qu'il avait été posé devant elle. Prenant alors son Ipod, de dans sa poche, elle essaya de se connecter sur la Wi-fi, mais sans succès. Au fond, elle voulait simplement aller voir les nouvelles d'Espagne. Bien qu'elle ne voulait plus parlé à son géniteur, elle s'informait régulièrement des nouvelles quand même. Après tout, il restait son père malgré tout. Voyant que ses efforts se soldaient par des échec, elle tourna finalement la tête vers un jeune homme, non loin d'elle.


    Perdón ( Pardon ). Commença-t-elle.Vous savez comment on se connecte ici? Lui demanda-t-elle avec un accent cassé.


Elle observa le jeune homme en question, qui semblait presque trop jeune pour être dans cette endroit. Quoiqu'il en soit, elle attendait patiemment qu'il daigne lui répondre ou l'envoyé balader, un ou l'autre n'avait pas vraiment d'importance pour elle.


Dernière édition par Ailen Sanchez le Lun 2 Juil - 16:41, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Roman E. Chance

Roman E. Chance

Messages : 18

Amargura. ~ Pv. Roman. Empty
MessageSujet: Re: Amargura. ~ Pv. Roman.   Amargura. ~ Pv. Roman. EmptyLun 2 Juil - 13:21


Amargura
Ailen & Roman

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]


L'adolescente secoua nerveusement le jeune homme allongée à ses pieds. Pas de réponse. Reagan se pencha poour écouter le souffle de Roman. Il était erratique. Son meilleur ami ressemblait à un enfant lorsequ'il dormait. Reagan haussa soudain des épaules. Tant pis. Roman Ethan Chance et elle-même avaient quelque chose d'urgent à faire ce matin. Elle lui balança un coup de pied monumental dans les côtes. << Debout ! >> hurla t-elle à son oreille. La reaction de son meilleur ami ne se fit pas attendre. << Bordel ! Reagan ! T'as quoi dans la tête ? >> Roman, encore allongé à même le sol, secoua la tête, une lueur blasée dans ses yeux noirs. Il ne lui en voulait même pas. Comment lui aurait-il pu en vouloir, à cette jeune fille au sourire angélique, à cette bouille entourée d' épais cheveux chatains ? Reagan faisait moins que son âge. Il gromella quelque chose d'inaudible, et observa, impassible, le carnage autour de lui. Sa meilleure amie se lova dans le fauteuil près duquel il s'était endormi, et resta silencieuse durant sa comtemplation des restes de la fête de la veille. Des adolescents, plus ou moins âgés étaient endormis dans plusieurs recoins de la pièce; d'autres avaient disparus on ne sait où. Une fille était prostrée dans un coin du mur. Elle leva la tête vers Roman; son regard était vide. Le coeur de Roman se serra lorsequ'il comprit ce qu'il lui était arrivé. Mais le jeune homme ne fit rien. Que pouvait-il faire, de toutes manières ? Reagan s'avança vers l'adolescente, s'assit à ses côtés, et commença à lui parler. Roman la regarda, sa meilleure amie, qui aurait mérité la plame d'or de la gentillesse et de la générosité. Dommage qu'elle soit totalement défoncée la plupart du temps. Chassant ces pensées de son esprit, le jeune homme se leva, s'étira, et partit squatter la douche, profitant du fait qu'il n'y avait personne de réveillé à cette heure-ci. Il resta quelques minutes sous le jet d'eau brulant, jusqu'à ce que Reagan tambourina contre le mur de la salle de bain et criant des menaces. Comme si elle pourrait lui faire quelque chose. Néanmoins, il obéit à cette voix un peu trop nonchalante, se rhabilla, et suivit sa meilleure amie là où elle voudrait bien le trainer. Il se sentait un peu coupable de s'enfuir du lieu de la fête comme un voleur, mais cette idée n'avait visiblement pas effleurée Reagan, qui lui déclara << T'étais complétement défoncé hier soir. T'as fait le concours de celui qui tiendrait le plus avec le plus de drogues possibles. >> Roman hocha la tête, il était toujours dans les exès. Non pas qu'il n'en avait rien à foutre de sa propre vie, c'était juste qu'il aimait bien s'amuser. << Si ça peut te rassurer, t'as gagné >> Un petit sourire satisfait flotta sur les lèvres du jeune homme. << Tu trouves ça drôle, Roman ? >> Reagan semblait inquiète. << C'est dérisoire, Reagan. >> Comme si jouer avec sa propre vie était distrayant.

Le duo devait se rendre dans un café bar assez qui avait une réputation assez... sulfureuse dirons nous. En fait, Reagan devait acheter de la drogue à un dealeur assez "musclé" de Londres, et avait besoin de quelqu'un d'assez impressionnant pour régulariser le tout. C'est pour ça qu'elle avait supplié Roman de venir. Le dealeur en question n'avait pas de nom. Il ne connaissait pas le votre, et un seul moyen de le contacter : descendre dans les quartiers les plus misérables de Londres, où se pressaient prostituées et junkies en manque. Roman se souvenait s'y être rendu plusieurs fois. Bref, il fallait effectuer une petite virée dan sce charmant endoit pour avoir l'honneur de causer avec cet homme. Le jeune homme ne l'avait jamais vu. Bref, ils entrèrent dans le lieu du rendez-vous. Roman avait modifié leurs documents d'identité grâce à la magie; ainsi le deux amis n'eurent aucun problème notable pour entrer, mis à part les regards un peu gourmands de divers hommes sur Reagan, et de diverses femmes sur Roman. Ce dernier se contenta de leur faire un petit sourire un peu froid : il n'était pas d'humeur à faire son numéro de charme. Ils allèrent commander une Vodka pour Roman, et un Malibu pour Reagan. Puis ils s'assirent dans un box isolé. Quelques minutes plus tard, une jeune femme alla s'asseoir près d'eux. Le jeune homme trouva qu'elle avait l'air de refouler ses émotions pour se constituer un masque d'assurance tranquille. Les hommes se retrounaient sur son passage. Roman les comprenait. Elle était très belle. Puis il haussa des épaules : trop âgée pour lui. L'inconnue devait dépasser la vingtaine, alors que lui n'avait que 16 ans, et encore, étant donné qu'il faisait à peine 1m75 et qu'il avait une tête de gamin, on lui en donnait parfois moins. Mais dès qu'il s'exprimait, on le trouvait plus vieux. Plus intelligent. Plus mature. Bref, retournon à nos gnomes. Reagan lui donna un coup de coude lorsequ'un homme vit s'asseoir à leur table. Il adressa une signe de tête à Reagan, mais tendit la main à Roman, que ce dernier n'hésita pas à serrer. L'inconnu avait une poigne ferme, froide. Son apparence était commune. Le genre d'homme qui se fondait dans la masse. Il énonça son prix. Roma réussit à trouver un compromis. Ils se séparèrent, en espérant qu'ils ne seraient pas amenés à se revoir. Regan lui donna un peu de beuh, et déclara : << Je vais la vendre dès maintenant. Je dois de l'argent à Rosalie. >> Elle l'embrassa sur la joue en guise de salut, puis s'en alla de son pas dansant, respirant la bonne humeur. Tout d'un coup, quelqu'un le questionna : <> C'était l'inconnue si jolie. Roman lui sourit. Elle avait un accent cassé espagnol. Il lui répondit, en essayant d'être le plus charmant possible afin de cacher sa mauvaise humeur : << Vous croyez vraiment qu'il y a la Wi-Fi dans ce bar minable ? >> Puis, en comprenant qu'il avait été un peu sec, il continua : << Je m'appelle Roman. >>




FICHE PAR ROMANE DE ARTSOUL




Dernière édition par Roman E. Chance le Dim 8 Juil - 14:38, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Ailen Sanchez

Ailen Sanchez

Messages : 8

Amargura. ~ Pv. Roman. Empty
MessageSujet: Re: Amargura. ~ Pv. Roman.   Amargura. ~ Pv. Roman. EmptyLun 2 Juil - 18:04

Essayant toujours de se connecter à internet, à partir de son ipod, elle n'y arrivait tout simplement pas. Pourtant, elle ne croyais pas qu'il y avait un mot de passe ou quelque chose comme ça pour ce genre d'endroit. Elle soupira finalement, vaincu, avant de se retourner vers la première personne à sa porter. C'était un jeune homme, ou plutôt un adolescent. Ailen n'en fit pas de cas, après tout, ce n'était certainement pas ses affaires à elle. Ses yeux tombèrent sur celui d'un jeune homme à sa droite, tandis qu'il recevait un baiser sur la joue de la part de se qui lui semblait être sa copine peut-être. Elle s'éloigna de lui, tandis que la latine remarqua l'homme avec qui elle venait de faire affaire. Lui demanda soudainement s'il pouvait l'aider d'une quelconque manière, elle attendait sa réponse, attentive du coin de l’œil au moindre geste du dealer. Les paroles du garçon ramena son attention sur lui. Il lui indiqua sèchement qu'il était, en quelque sorte, stupide de croire trouver un Wi-Fi dans ce taudis. La plupart des gens l'auraient sans doute prit personnelle, ou même s'en seraient offensé. Mais pour Ailen, c'était un regard d'admiration qui se posa sur lui. Rare était ceux qui révélait aujourd'hui la vérité sans tenter de l'obscurcir d'une manière ou d'une autre. Sans détour, sans gant blanc, il lui avait dit les choses telles qu'elles étaient, sans plus ni moins. Habitué à une vie de mensonge avec sa famille, elle trouva vivifiant de voir que l'honnêteté existait toujours dans ce monde. De plus, c'était plutôt mignon venant de la part de cette adolescent. Pour dire, il ne devait même pas avoir l'âge d'entrer dans ce bâtiment. Quoiqu'il en soit, ce n'était pas elle qui allait le faire remarquer à quiconque. Ce n'était certainement pas ses affaires après tout. Si le cœur de la mademoiselle n'avait pas été si lourd sur le moment, elle lui aurait sans doute offert un sourire également. Effectivement, il n'avait pas tort après tout. La latine regarda vaguement autour d'elle, constatant par le même fait, le genre d'endroit dans lequel elle était entré sans se soucier. Il semblerait que c'était aussi peu fréquentable que le reste du quartier après. Tout de même déçu, de l’inexistence de connexion, elle hocha la tête vers le garçon en signe de compréhension ou d'accord tout simplement. Elle allait tourner les talons lorsque sa voix l'interpella à nouveau. Il se présenta, comme une personne civilisé. Incrédule, elle se retourna de nouveau vers lui, en pencha doucement la tête de côté. Était-ce une habitude Londonienne, que de se présenter ainsi à tout le monde, impunément? À vrai dire, la femme avait remarqué à plusieurs reprises que les gens d'ici n'avait aucune gène à donner leur nom au premier venu qui leur adressait la parole. Une habitude qui embêtait quelque peu Sanchez, puisqu'elle était toujours très peu encline à en faire de même. Pourtant, machinalement, elle lui tendit la main en guise de salutation.

    Enchanté. Prononça-t-elle un peu maladroitement.


La main dans les airs, attendant un quelconque contact de bienvenu, elle posa les yeux sur le dealer de tout à l'heure. Celui-ci passa à côté d'elle, la regardant, mais ne sembla pas la reconnaître. Contrairement à lui, Ailen n'oubliais jamais un visage, surtout pas le sien. Son regard resta fixer sur lui, jusqu'à ce qu'il soit suffisamment loin pour que la femme soit rassuré. Un peu plus tôt, elle avait remarqué que Roman, devant elle, avait fait des affaires avec lui. Elle le regarda donc une seconde fois.


    Tu devrais dire à ta petite-amie de faire attention, c'est un sale type, un arnaqueur et un cabron ( Enfoiré ). L'avertit-elle avec une certaine crainte dans le ton de voix.


Effectivement, Sanchez parlait par expérience et vécu. Un soir, alors qu'elle cherchait un vendeur afin d'obtenir de la Mari, elle était finalement tomber sur lui. Sur le moment, il lui avait sembler gentil, un peu trop même. S'éloignant un peu, pour ne pas être dérangé par les flics, il lui avait proposé une grosse dose gratuite en échange d'un certain service corporel. Évidemment, l'espagnole avait refusé tout net. Pourtant, il semblerait que cet homme soit peut enclin à accepter un refus. Il avait tenté de la forcer, en la plaquant sur le mur, avant de se prendre son genou dans l'entre jambe. Prenant ses jambes à son cou, Ailen s'était enfuit, tandis que son agresseur se remettait du choc, couché sur le sol. Il faut dire que la jeune femme avait eu très peur cette soirée là. Depuis elle évitait minutieusement ce quartier, une fois la nuit tombée. Heureusement, il ne l'avait pas reconnue, autrement, il aurait sans doute cherché à lui faire payer son coup sous la ceinture. Ailen était une femme de caractère, qui ne se laissait pas faire ou même marcher sur les pieds. Mais elle savait très bien qu'en tant que physique, elle n'était certes pas de taille contre un homme. Sur cette pensée, elle leva un doigt en l'air, face au garçon, afin de lui indiquer d'attendre une petite minute. Elle fit ensuite quelque pas vers le comptoir du bar et s'étira le bras pour attraper un crayon et une serviette de table. Elle nota quelque chose sur celui-ci, avant de remettre le stylo en place. Revenant vers Roman, elle lui donna en main le papier improvisé, où un numéro de téléphone et le nom de Jason figurait.


    Dit-lui que tu connais Ailen. Commença-t-elle avec une certaine insistance dans la voix. Il vous fera de bon prix... il est gentil. Finit la jeune femme.


Jason était un homme dans la vingtaine, une bonne connaissance de la latine. Ailen n'était pas le genre de femme à être d'une gentillesse extrême, mais elle s'en serait voulu d'apprendre qu'ils leur était arrivé des ennuis et qu'elle n'ait rien fait. Au moins, avec son ami, elle savait que sa drogue était de bon goût, sans trop de chimique et de ramassis de cochonneries quelconque. Surtout, elle n'avait aucun doute que celui-ci ne ferait jamais de mal à ces deux jeunes gens. Pour le coup, elle espérait que Roman prenne en guise son avertissement. Indirectement, elle lui retirait un client pour en donner un à sa connaissance. C'était un deux pour un, ou un dent pour dent. Par le même fait, elle s'était en quelque sorte présenter, bien que c'était vague en quelque sorte. Car il était vrai que rien n'indiquait clairement qu'il s'agissait d'elle. Enfin, peu importe, ce n'était pas ce qui comptait le plus pour elle, sur le moment.
Revenir en haut Aller en bas
Roman E. Chance

Roman E. Chance

Messages : 18

Amargura. ~ Pv. Roman. Empty
MessageSujet: Re: Amargura. ~ Pv. Roman.   Amargura. ~ Pv. Roman. EmptyDim 8 Juil - 15:23


Amargura
Ailen & Roman

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]


Roman laissa son regard noir fixer Reagan. Elle était talonnée par le dealeur. Il n'aimait pas ça, mieux : il détestait ça. Pourtant il avait prévenu cet homme, vu qu'il ne connaissait pas son nom : << Touche la, et je te défonce >>Le dealeur avait rigolé, avant de comprendre que Roman ne plaisantait pas. Le jeune hom était plutôt baraqué, et pouvait facilement mettre un homme à terre. Et oui, quand on grandit livré à soi-même, on dévellope un art de la bagarre, et c'est tout. Se battre, c'était une routine fréquente à l'orphelinat, et en général, se rapella Roman avec une certaine satisfaction, c'était lui qui sortait vainqueur d'une bagarre. Parcequ'il était plus déterminé, tout simplement. Donc, il pouvait espérer que Reagan soit en sécurité... pour le moment. De toutes façons, elle savait se défendre, c'était une habituée. On ne va pas dan sun quartier mal famé lorsequ'on est une poule mouillée. Après tout, elle avait pris des cours de défense contre les psycopathes qui vous suivent en pleine rue. Roman n'en voyant pas vraiment l'utilité, il se fichait d'elle, mais au fond, il était content que sa meileure amie sache se défendre seule. De toutes façons, même quand ils avaient 10 ans, et qu'ils s'étaient rencontrés pour la première fois, c'était déjà une furie. Revenons à la femme. Quand il s'était présenté, elle l'avait regardé bizarrement. Il comprenait. Les Londoniens avait pour habitude de se présenter à n'importe qui dans la rue, comme ça. Roman aimait beaucoup cette ville. Il la trouvait à la fois moderne, avec un arrière gout désuet qui lui donnait un petit charme. Londres, c'était sa ville depuis qu'il était petit. Même si dans son orphelinat, il ne se sentait pas vraiment chez lui, ce qui était tout à fait logique entre nous. Néanmoins, il avait fait l'effort de rendre visite à la directrice, et de la questionner à propos de Belladonna ( tout ce qu'il avait apris, c'est qu'elle avait été adopté quelques mois après lui, et habitait probablement à Londres ) et sur sa mère. Là, lui arracher des bribes de souvenirs avait été compliqué, la vielle ne se rappelant pas exactement de la femme qu'elle avait visité lorsequ'elle avait pris Roman. Tout ce qu'il avait réussi à savoir, c'était que sa mère avait probablement son âge lors de l'accouchement, que c'était probablement une toxicomane ou alors une prostituée, avait avancé la directrice avec morgue. Roman avait cru qu'il allait la gifler, mais il se retint. Tout ce qu'il put obtenir, c'est qu'elle avait les yeux de la même couleur que lui. Pourquoi était-il allé la questionner ? Il ne comptait pourtant pas retrouver sa mère... mais c'était un instinct. Afin de donner un visage sur la femme de ses songes, peut être.

Enchantée. prononça avec maladresse et un accent à couper au couteau une voix féminine.

Roman jeta un regard à la femme. Il ne s'attendait pas à ce qu'elle lui réponde. Elle avait tendu sa main. L'adolescent la serra en souriant, et déclara :

<>

Roman remarqua qu'elle jetait des regards un peu paniqués au dealeur, qui n'avait, finalement, pas suivi Reagan. Tant mieux, remarque. Sa meilleure amie n'avait pas de baguette magique pour se défendre, elle. Juste un coup de pied dévastateur. Il allait questionner l'inconnue lorseque celle-ci l'avertit :

Tu devrais dire à ta petite-amie de faire attention, c'est un sale type, un arnaqueur et un cabron

Roman hocha la tête. Il était courant, merci. Ce con avait frappé une fille de sa connaissance, parce qu'elle lui devait une poignée de livres. Malheuresement, il était intouchable. Cette homme faisait parti d'un réseau énorme et innataquable. L'adolescent répondit :

<< Merci du conseil, mais je pense que cet homme n'attaquera pas Reagan. Il sait très bien ce qu'il lui arrivera si il la touche. >> Oh, ça Roman le frapperait sans hésiter. << Mais... je n'aurais pas pensé que vous étiez le genre de personne à avaoir affaire avec ce mec. >>

Cela manquait peut-être de tact, mais cette femme paraissait si propre sur elle, si chic, si... parfaite, que Roman ne l'aurait jamais soupçonnée d'avoir eu affaire avec des dealeurs. Lui, quand on connaissait sa réputation, cela n'étonnait plus personne. Il avait fait les mauvais choix, et pouvait s'en blâmer, mais cela ne servait plus à rien désormais. C'était des paroles dans le vent.

Dit-lui que tu connais Ailen. Commença-t-elle avec une certaine insistance dans la voix. Il vous fera de bon prix... il est gentil.

Roman avait observé son petit manège. Il se saisit de la serviette sans un mot, lu ce qu'il y avait écrit dessus : ni ce nom, ni ce numéro ne lui rappelait quelque chose. Mais bon, comme d'habitude il se procurait sa fidèle poudre blanche à Pré-au-lard, il ne connaissait pas tout les bons plans de Londres.

<< Merci beaucoup, Ailen. Ça tombe, bien, Reagan et moi avons besoin de gentillesse, ces derniers temps. >> Il gromella la dernière phrase, plus destinée à lui qu'à Ailen.




FICHE PAR ROMANE DE ARTSOUL

Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé




Amargura. ~ Pv. Roman. Empty
MessageSujet: Re: Amargura. ~ Pv. Roman.   Amargura. ~ Pv. Roman. Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

Amargura. ~ Pv. Roman.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Roman << Et j'enfile mes habits couleur bonheur, car c'est l'heure des supers-dragueurs >>
» Roman - Et je mets mes habits couleur bonheur, car c'est l'heure des super-dragueurs - Terminée ( oui, j'avoue, j'ai fait copier-coller 8D )

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Sorciers et Moldus :: Angleterre :: « La Ville » :: Cafétéria-