• Nom : Campbell
  
• Prénom(s) : Felicity Iris
  
• Surnom(s) : Felicy ; Fely ; Fel' ; Fire ; Tity etc...
  
• Âge : 17 ans
  
• Nationalité : Anglaise ; « Je suis écossaise »
  
• Date de naissance : Un 10 Juin
  

Physique & Caractère
Sur Hogwarts Imperium

1 : CARACTÈRE
On va commencer avec le pire de Felicity. Au risque de vous décourager à la rencontrer. Alors je tiens quand même à dire que c'est une brave jeune femme qui fait au mieux pour se respecter.

Mais son plus gros problème est qu'elle vit comme un fantôme. La mort de son père a eu un effet boule de neige et jamais n'en voudra-t-elle plus à ceux qui l'ont tué aujourd'hui. Oh oui, Felicity est rancunière. Elle s'enflamme vite à la trahison, disant des chose blessantes, horribles et il est difficile de croire, quand elle commence à s'emporter, qu'elle est même capable de dire ce qu'elle dit.
Elle se pense un peu folle, à toujours penser au passé et être secrètement animée par une colère qu'elle ne mesure pas elle-même. Seul un ancien ami en connait l'étendue pour l'avoir lu dans ses yeux quand cette colère lui est retombée dessus. Ça aussi, c'est un de ses défauts : se défouler sur une seule personne si cette dernière a le malheur d'avoir le plus petit rapport avec la raison de sa colère.
Felicity ne veut pas parler de son passé et de ses souffrances. Elle a un certain égo et n'aime pas qu'on la voie comme une petite chose inutile et inoffensive. De la même façon le mépris et la pitié l'agacent.
Il lui arrive parfois d'agir sur un coup de tête mais la plupart du temps, elle réfléchit beaucoup trop. Du coup, elle mêle souvent ses expériences passées à son présent et sa vision du futur aussi.

Il est parfois difficile de croire que Felicity a réellement des sentiments autres que dans le domaine de l'amitié. Et même là, ceux qui la connaissent moyennement se posent des questions. Elle semble tellement apathique à ce qui peut animer un cœur que la voir pleurer serait invraisemblable. Puis sa confiance semble toujours faire le yoyo : partir et revenir, sans cesse.

Mais ne vous arrêtez pas à cet aspect plutôt refroidissant de Felicity car normalement, vous ne verrez pas tout ça si facilement. De loin, elle semble vivre dans son monde. On l'en qualifierait d'adorable. C'est une jeune femme qui peut être drôle et sait donner un tournant à une conversation dans un groupe. Elle ne cherche pas à dominer, mais en tant que solitaire, elle n'aime pas obéir à quelqu'un d'autre qu'elle-même.
Si elle ment souvent, elle ne cherchera qu'à vous protéger par ces mensonges. Peut-être ne connait-elle plus un sens bien développé des mots tels qu'aimer, elle saura quand même s'attacher sincèrement et voudra conserver cette relation.
N'attendez pas d'elle à ce qu'elle prenne tous les jours de vos nouvelles, elle ne fera qu'apparaitre et disparaitre sans cesse dans votre vie.
Elle n'aime pas admettre ses erreurs mais en apprend en cachette. Passive, elle observe beaucoup et n'a pas besoin de poser des questions pour en savoir sur les gens. Il lui suffit de les regarder quelques secondes plusieurs fois dans un mois pour comprendre.
Felicity a toujours donné cette image enjouée et espiègle quand on l'approche un peu. Elle est joueuse, rigole beaucoup, certainement pour ne plus pleurer et essaie d'être aussi optimiste que possible.

2 : PHYSIQUE
Felicity ne se plaint généralement que des mêmes choses à propos de son physique... Et le principal souci de la jeune femme se situe sur sa tête : sa chevelure rousse. Elle préfère dire Auburn. Plusieurs fois, on l'a prise pour une irlandaise alors qu'elle ne l'est pas pour un gramme (enfin à sa connaissance). C'est un héritage de sa mère, mais ceux de celles-ci ont tirés vers le brun avec l'âge. Felicity n'en est pas encore là, hélas pour elle. Pourtant, ils sont plutôt beaux ses cheveux : flamboyants, comme le feu en elle, longs et bouclés. Puis fins, faciles à coiffer : une chance sachant que certaines filles souffrent tant à la coiffure.

La jeune écossaise a hérité des yeux verts de son père. Cette forme ovale sans failles vient aussi des Campbells et elle en est très fière. Une touche d'exotisme selon elle. Elle se plaint sinon de son teint affreusement pâle : elle en a horreur. Et étant rousse, elle peut faire une croix sur le bronzage. Mais elle trouvera un jour une solution, elle en est certaine !
Son nez, elle ne sait trop quoi en dire : c'est un nez pour la gloire des sorcières de Salem ! Quant à ses lèvres, elle les définirait en disant simplement "rose". Et c'est tout ce que j'en dirais d'ailleurs en fin de compte.
Ses sourcils sont fins pour finir. Oh oui, elle a complexe débile et très bizarre : elle n'aime pas son menton. D'ailleurs, elle n'aime pas vraiment les mentons en général... Comme ça, c'est une affaire réglée !

Pour une fille mince comme elle, elle a des formes assez généreuses. Disons que finesse et formes vont généralement de paire de façon rare. Cela lui a apporté quelques soucis en grandissant, n'ayant pas vu ça venir du tout.
Si seulement sa croissance avait été aussi rapide pour tout ! Il semblerait que son corps ait oublié sa taille. La miss s'est arrêtée de grandir une fois les 168cm atteint. Une frustration pour elle qui voulait être si grande !
Quant à son style vestimentaire, on dira qu'elle change souvent. Ayant vécu comme un garçon manqué une partie conséquente de sa vie, elle est vraiment passée par des styles improbables et encore aujourd'hui, il lui arrive de retomber dans ce « délire ». Tout et n'importe quoi peut alors y passer...

Votre Histoire
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CLYDE FORD CAMPBELL

Je commence mon histoire en vous parlant de ceux qui l'ont marqué. Clyde Ford Campbell était mon père. C'était un sorcier de sang-pur qui portait le noble nom de famille Campbell. Oh, vous, vous n'êtes pas écossais ! Campbell est un des nombreux clans écossais existants. Il comprend une branche moldue et une branche sorcière. En fait, la branche moldue est issue d'un cracmol. Mon père avait donc plus l'honneur de son nom que de son sang et nous étions très ouverts quant à la branche "cracmol". Ce qui explique que nous n'ayons jamais prôné la supériorité par la pureté du sang. C'était ridicule.

Mon père était quelqu'un de confiant, d'optimiste, de généreux. En somme, de très gentil. Je l'adorais. Et même que je l'admirais.
Si je parle au passé, c'est que cet homme merveilleux a quitté ma vie. Et sa mort est le feu de ma colère.

Douglas McGregor. Un McGregor... vous n'êtes vraiment pas Écossais n'est-ce pas ? Les McGregors, moldus ou non, ont toujours été les ennemis naturels des Campbells. Les deux camps ne devraient plus se haïr mais chez les sorciers, rien d'étonnant à ce que ces maux perdurent.
Donc Douglas McGregor, cet homme, un ennemi normalement naturel, a pourtant travaillé pour mon père au ministère. Car oui, mon père faisait le lien entre le ministère de la Magie et le ministère moldu, pour l’Écosse évidemment. Il se chargeait de surveiller les mangemorts, afin que ceux-ci ne dépassent pas les limites de la loi. Il était le seul à s'en préoccuper autant à cette époque post-Potter. Il fit alors d'un McGregor son bras droit, persuadé de pouvoir enterrer les guerres passées et révolues. Et sa grande sagesse et générosité fut sa plus grande erreur. Du moins avec un McGregor.
Mon père suivit les instructions de Douglas pour un contrôle, ils se retrouvèrent dans un nid de mangemorts fraîchement relâchés ... qu'il avait arrêté. Douglas transplana juste avant la tempête. Mon père et un de ses collègues ne revinrent jamais.

Si mon père y est mort et que jamais ces mangemorts n'ont été arrêtés, mon père dérangeant, je peux avouer ne pas être triste de l'accusation à tord du McGregor pour complot à l'issue de cette histoire. Bien-sûr j'aurais aimé que tous payent, surtout que mon père se battait contre ces mangemorts mais... sa perte a été causée par Douglas McGregor et sa trahison.

J'avais sept ans.
L'annonce de sa mort a été un choc si grand que mes pouvoirs ont choisi ce moment pour se dévoiler. Pas pour le meilleur. J'ai mis le feu à la cuisine, qui se trouvait près de la ferme et c'est mon grand-frère qui a dû le maîtriser rapidement avec ses pouvoirs.
Je garde toujours une photo de mon père sur moi et les armoiries du clan Campbell, pour montrer à quel point je ne pardonnerai jamais à un McGregor leur hargne et jamais le répit, ni le respect ne leur sera accordé. Car ils sont traitres et ils ont prouvé encore une fois qu'être un bandit est leur seule véritable vocation. Comme l'histoire l'avait prouvé avant la mort de Clyde Campbell.

KEIR FERGUS CAMPBELL

Mon frère aîné. Je l'ai toujours admiré depuis aussi. Toujours aimé plus que tout et jurait que si un homme comme mon père n'existait pas, j'épouserais forcément un comme Keir. Oh oui, une admiration sans bornes, ni demi-mesures. Il est de 10 ans mon aîné, ce qui fait qu'il m'a plus babysitté qu'autre chose. Mais il jouait toujours avec moi quand père n'était plus là et que ma mère le refusait. Nous n'avions pas la même d'ailleurs, lui étant issu d'un premier mariage qui échoua peu après sa naissance. Il n'a jamais été vraiment question d'amour entre lui et ma mère, juste un respect et une certaine courtoisie, un contact pourtant très froid maintenant que je regarde en arrière.

Keir... C'était mon sauveur, dans tous les sens car c'est bien celui qui me sauva d'une sévère punition quand la maison a pris feu à l'annonce dramatique. Keir fut celui qui me fit comprendre ce qu'il se passait, me déconseilla de le refaire intentionnellement et me félicita enfin d'être une sorcière. C'est avec lui que j'appris l'alchimie, lui qui avait reçu les cours de notre père. Il devint malgré lui comme un second papa pour moi et je savais alors que pour qu'un homme entre encore dans ma vie, il en faudrait beaucoup. Et ce fut un sacré problème par la suite.
Car lui aussi allait être amené à me quitter. Parce que vivre avec sa belle-mère, c'était inconcevable. Encore plus quand celle-ci décide de se remarier et, oh ce choix nous déplut.

HANNAH ADRIANNA... « CAMPBELL » OU DOUGLAS ?

Ma mère a toujours été une belle femme, en vieillissant, son charme ne trouva qu'à s'affirmer davantage et ce n'est pas quelques rides qui mettraient des barrières à tout ça. Ajoutez ce côté joueur dont j'ai hérité et le fait qu'elle soit une charmeuse qui ne se ment pas, cela en faisait une redoutable séductrice. Et je ne m'opposais pas à son bonheur. J'aurais tout accepté sauf ce choix-là. L'homme qui entra dans sa vie se nommait Machan Douglas. Ce nom de famille ma glaça le sang et quand ma mère le prit, je me mis dans une colère noire qui fit bien des dégâts encore. Et comme à son habitude, Keir me couvrit, défendant ma colère, justifiée selon lui, d'imposer autant en une seule fois. Un moldu, j'aurais pu le supporter, cacher mes pouvoirs me déplaisait mais ce n'était rien pour qu'il s'adapte. Mais cet homme portait en nom de famille le prénom de celui qui avait tué notre père.
Ce n'était qu'un nom mais sans cesse, en l'entendant, je me souvenais de ce qu'il était arrivé à mon tendre père. Puis, elle aussi, à son tour, elle le trahissait quand même. Je m'étais pourtant juré de ne pas penser ainsi...

Mais la cerise sur le gâteau fut de savoir que ce Machan était un pasteur. Quel don ! Quelle sublime idée ! Mais bien-sûr ! Y avait-il une seule bonne chose à cette union ? Je n'en voyais pas une seule, non. Sauf si on compte sa richesse amassée par sa famille, son clan. Et avec la vie qu'il m'a donné, cette richesse, je crache dessus. Mon père me l'apportait aussi bien en travaillant et donc avec la sueur de son front.

A la suite, j'ai eu 8 demi-sœurs et demi-frères. For heureusement, je n'ai pas eu à être là quand il a apprit que nous avions tous des pouvoirs à l'exception de deux enfants. Un demi-frère, avec qui je n'ai aucun lien de sang et une demi-sœur de sang, cracmol. Moi, je suis partie à Salem. Keir, lui, a dû quitter notre maison familiale et ne remit jamais les pieds. Sauf quelques rares fois pour me revoir et me soutenir. Mais généralement j'étais seule avec la bande de mioches. Oh, je les aimais bien pour la plupart même si Gregory me mettait mal à l'aise et Alina, ma demi-sœur cracmol, me crachait tous les jours sa haine. Mais les autres, je les aimais bien. Peut-être pas de là à les considérer comme de mon sang, ils portent un nom que je déteste et différent du mien. Mais je les adorais.
A partir de là, ma mère s'est effacée et restait dans l'ombre de son très cher mari. Peu importe ce que j'endurais.

« AIDAN » VS MACHAN DOUGLAS

Revenons à quand Machan apprit pour nos pouvoirs.
Si ma cause était selon lui perdue, allant à une école de Sorcellerie, mes demi-frères et demi-sœurs pouvaient eux être « sauvés » de l’œuvre du Diable. Quant à moi, j'étais souillée et devrais me racheter toute ma vie pour avoir cédé au diable. Oh, mes vacances étaient bien pénibles... A lire des cantiques, me faire purifier, manger peu parce que je ne le méritais pas et que c'était le « démon » qui avait faim... J'étais bien heureuse de m'échapper pour rejoindre la baie.

La Baie Enflammée.
Là-bas y campaient des jeunes. Certains étaient même des sorciers et mon beau père les prenaient comme exemple d'enfants du malin. Pourtant, j'étais bien mieux avec eux...
Bien mieux en la compagnie d'Aidan.
Aidan le rebelle. Ce n'était pas son vrai prénom, mais on l'appelait ainsi car il mettait un point d'honneur à toujours allumer un feu, et Aidan veut dire feu en celte.
Il avait étudié à Durmstrang et était sang-pur. Mais il n'aimait pas particulièrement la vie de sorcier qu'il connaissait. Donc il fuguait régulièrement et trainait même avec des moldus. La raison pour laquelle ses parents ne venaient même pas le chercher au final. Il ne revenait à la maison que pour demander de l'argent. J'avais 13 ans en le rencontrant, lui 15. Il en faisait deux de plus. Moi aussi. Ce qui faisait de nous des chefs désignés pour cette petite bande. Mais c'était lui qui m'en avait donné le titre, cela faisant des années qu'il organisait ces rassemblements. Inutile d'en faire tout un chapitre : il y avait une forte attirance entre nous. Mais jamais, non jamais nous avons été un couple. Parce que j'étais jeune et bête. J'avais peur aussi avec Machan. Et je ne voulais surtout pas admettre mes sentiments. Qu'un autre homme puisse entrer et foutre le bordel, trop peu, merci.

Mais Aidan restait mon protecteur et quand j'eus 16 ans, durant les vacances de Noël, et qu'il savait que dès lors je pourrais être à jamais enfermée chez moi à l'approche de la fin de mes études, il me demanda de ne jamais rentrer chez moi et de rester avec lui. Quitte à ce qu'il m'amène chez lui, auprès de sa famille et qu'ils me mènent eux à Salem. Seulement il avait fait une unique erreur en me disant tout ça. Celle de m'avouer son nom complet. Aidan ou plutôt Francis Jeremy Aidan McGregor.
Une tempête dans ma tête.
Un tremblement de terre dans mon cœur.
J'étais dévastée.

Je vous ai dit qu'il serait dur pour moi d'accepter un autre homme dans ma vie après un tel frère, un tel père. Il fallait croire que même pour Aidan, c'était vrai. Et comme prévu, il avait foutu le bordel dans ma vie. J'estime avoir assez pleuré pour la mort de mon père, le départ de mon frère, le remariage de ma mère, le méprit quotidien de mon beau-père... alors même si j'ai essayé, pour me débarrasser enfin de ma peine, de lâcher quelques larmes, je n'ai jamais réussi. Je suis partie oui en lui faisant une grosse crise, disant le détester. Après tout, c'était 3 ans et plus à me mentir. Je lui avais tout dit pour mon père, pour Douglas McGregor, jusqu'au prénom que je haïssais... et il m'écouta sans jamais rien dire.

J'aurais dû le tuer.
Je le lui ai même d'ailleurs craché à la figure et m'ayant suivi sans cesse, il vit que dans mes yeux, il n'y avait plus une once d'affection pour lui. Il resta planté là à sonder mon regard, cherchant un peu de tendresse. Ne serait-ce qu'une faiblesse. Mais je suis une Campbell. Et un McGregor a déjà trahi mon père en utilisant une faiblesse. Alors pas encore une fois. Cela n'arriverait plus. Je n'ai rien montré. Juste de la colère. Et j'ai préféré me jeter dans la gueule du loup, c'est-à-dire mon beau-père, plutôt que de regarder encore Aidan.

Les vacances ont été pénibles. Très. Et je ne tiens pas à en parler.
Je ne veux pas être martyre et pour tout vous dire, je m'en fiche de ce que cet ignare de Machan m'a fait.

Mais mon demi-frère, Dorian, il n'avait pas à connaitre tout ça. Il avait 9 ans et me voir me faire « purifier » par son père fut apparemment si choquant qu'il en fit sauter les canalisations. Et évidemment, la règle était : à chaque utilisation de magie, oblige une purification immédiate. Et lancée dans une violence, je n'attendis pas que Dorian soit défiguré pour mettre le feu à la baraque.

Désolée Keir, j'ai dû te désobéir. Mais ce sera bien la première fois.

MOI, FELICITY IRIS CAMPBELL

Dorian dans les bras, j'ai couru en me sauvant de la maison. Devant le portillon, la moto d'Aidan vociférait pour la première fois depuis des mois. Il me tendait un casque et je crois n'avoir jamais autant hésité quant à un McGregor de ma vie. Pire, j'ai accepté son aide. Mais pas pour moi, pour Dorian : lui n'avait rien contre lui. Dorian n'avait pas à vivre dans la même haine que moi. Je l'avais malgré moi déjà embarqué hors de sa maison. J'ai donné mon casque à ce petit bout de chou et ait demandé à Aidan de filer avec. J'ai dû le supplier pour que son engin démarre enfin sans moi. Je ne faisais ça que pour Dorian et j'espère seulement qu'Aidan l'a comprit. Je ne veux rien savoir : ni pourquoi il était là, ni comment il a su, encore moins ce qu'il y avait dans sa tête. Je ne voulais rien savoir et n'avais guère le temps d'y penser. Dorian tourna sa tête une dernière fois vers moi et disparu avec le motard. Quant à moi, je n'ai fait que transplaner.

J'ai dû retrouver la trace de mon frère aîné mais il avait sa vie de famille et je n'ai pas osé m'imposer longtemps. Je suis retournée en Écosse et je me suis débrouillée avec l'école.

Ce qu'on sait de moi ici ? Que je me nomme Felicity Campbell. Je suis née un 10 Juin. Ce qui fait de moi une jeune femme printanière avec un zeste d'été, puisqu'il se faisait déjà sentir là où j'habitais en cette période. Je suis aussi Gémeaux du coup. Quoi ? Vous vous en fichez ? Ça explique pourtant plein de choses à mon sujet. Ou il est plus facile de les expliquer ainsi : je suis bonne comédienne et j'ai deux personnes en moi (voire plus). La fille que vous verrez tous les jours puis celle de mon passé... celle que j'ai abandonnée progressivement à Clyde, puis Keir, au fantôme de ma mère avant de la laisser à Aidan et Dorian...

Et Si on Faisait
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